En ce qui concerne les matières premières minérales, les intérêts de la protection de l’environnement, de la nature et du paysage s’opposent la plupart du temps à ceux de l’extraction de ces matières premières. Il serait toutefois insuffisant de considérer les intérêts de protection et d’utilisation comme fondamentalement opposés. Ainsi l’extraction de matières premières minérales présente de nombreuses opportunités pour la nature et permet de couvrir de manière efficace et durable les besoins locaux. Pour coordonner ces intérêts très différents, il est déjà possible de s’appuyer sur des instruments de planification qui ont fait leur preuve en matière d’aménagement du territoire et qui, selon la complexité du projet, exigent l’implication de toutes les parties prenantes.
A l’échelle nationale, l’importance d’un approvisionnement en matières premières indigènes doit être discutée en terme d’implications économiques, climatiques et environnementales. Une telle discussion peut contribuer à définir des buts communs, à répondre à des préoccupations partagées et à trouver ensemble des solutions.